• Les bienfaits de la sophrologie au quotidien

    Les bienfaits de la sophrologie au quotidien

    Que l’on cherche à dénouer certaines problématiques privées ou professionnelles, ou tout simplement à accéder à un mieux-être global, la sophrologie offre de nombreux champs d’application dans la vie quotidienne.

    Mise au point en 1960 par le Dr Alfonso Caycedo, psychiatre colombien, la sophrologie est une synthèse des techniques orientales de méditation, de yoga et de relaxation occidentale. Elle permet d’affiner l’état de conscience, de vaincre la peur et d’optimiser ses possibilités.

    La sophrologie face aux blocages de l’enfant

    Echec scolaire, troubles du sommeil ou de l’endormissement,énurésie , petites phobies ou grosses angoisses , nombreux sont les petits maux et gros bobos de l’enfance et de l’adolescence faciles à résoudre par le biais de la sophrologie . Une méthode qu’Alain met en pratique aussi souvent qu’il le peut sur sa fille d’un an et demi :  » Ma mère m’aidait déjà à gérer mes émotions débordantes grâce à la sophrologie quand j’étais enfant et en proie à des accès de violence incontrôlée. Aujourd’hui, j’applique cette méthode sur ma fille presque chaque soir au coucher et elle s’endort beaucoup plus paisiblement avec moi qu’avec sa maman ! ». Dans ce domaine, Bernard Barel, psychologue, sophrologue caycédien et directeur de l’école de sophrologie caycédienne de Carcassonne, est d’ailleurs formel : « ‘ On obtient de très bons résultats rapidement avec les enfants et adolescents coopérants car ils ont encore cette spontanéité, cette sensibilité et ce rapport au corps et au temps présent que les adultes ont souvent perdu » . De son côté, Catherine Chatelain, kinésithérapeute, sophrologue caycédienne et directrice de l’école de sophrologie caycédienne de Rouen, souligne  » l’amélioration de la concentration et de l’incapacité à gérer ses émotions, l’évolution positive de la dyslexie et la disparition du fameux mal au ventre  » d’un de ses jeunes patients.

    La sophrologie face au mauvais stress

    Insomnies , symptômes gênants ou handicapants (toux psychogène, bruxisme , palpitations…), douleurs diverses ( articulaires , dorsales , gastro-intestinales …) et problèmes digestifs constituent autant de symptômes de somatisation souvent imputables au stress chronique et pour lesquels un entrainement sophrologique régulier est recommandé. Grâce à des techniques adaptées à chaque cas, la sophrologie permet en effet de prévenir efficacement ce genre de tracas et de ne pas systématiquement recourir aux médicaments (laxatifs, somnifères, calmants, antidouleurs…). Il s’agit avant tout de puiser en soi les ressources pour savoir reconnaître les tensions corporelles, prendre conscience de son état corporel, apprendre à « s’écouter » (pas en se situant dans la complainte constante mais bien dans l’écoute de ses sentiments et de ses sensations), somatiser le positif, éliminer les tensions, tout cela dans le but d’être SUJET de son propre corps et de cesser de le considérer comme une simple enveloppe que l’on subit. Nathalie se souvient du jour où sa mère lui a dit qu’elle avait de la chance d’être encore en vie avec tout ce qu’elle infligeait à son corps : « Ce jour-là, quand elle m’a dit que si j’avais autant de problèmes de santé à mon âge c’était parce que je n’écoutais pas mon corps, j’ai eu un déclic. J’ai réalisé que je considérais mon corps comme un ennemi qui n’allait pas assez vite, n’était pas assez invulnérable et infatigable. Depuis, la sophrologie m’aide à ralentir, j’ai fait la paix avec mon corps, et il faut croire qu’il me remercie puisque je n’ai pas été opérée depuis au moins 4 ou 5 ans !  »

    La sophrologie, l’alliée des sportifs

    Les sportifs de haut niveau comme les entraîneurs nationaux ont tous le même discours : les meilleures performances sportives ne tiennent pas qu’à la rigueur physique. Car à entrainement et capacités physiques égales, la différence se joue « au mental ». Et dans ce domaine, la sophrologie a largement prouvé de quoi elle était capable. En attestent les carrières aussi exceptionnelles que régulières de certains champions adeptes de sophrologie : Yannick Noah, Jorge Lorenzo (moto GP), Justin Hénin… Antonio Rebollo, le tireur à l’arc chargé d’allumer la flamme olympique de Barcelone en 1992 en y décochant une flèche, a avoué s’être longuement préparé à cette immense pression (il DEVAIT réussir du premier coup pour honorer la cérémonie retransmise devant des millions de téléspectateurs !) grâce à un entraînement sophrologique. Des réussites favorisées par « l’anticipation positive de la victoire, l’harmonie corps/esprit, l’apaisement des tensions négatives (anxiété, frustration, impatience) et la confiance en soi « , selon le Dr Koen van Rangelrooij, médecin, kinésithérapeute et époux du Dr Natalia Caycedo (psychiatre et fille du fondateur de la sophrologie caycédienne, Alfonso Caycedo). Autant de techniques acquises et développées grâce à des entraînements sophrologiques réguliers en amont des championnats, concours et autres compétitions, mais aussi juste avant les épreuves.

    La sophrologie en entreprise

    Gilles Dallest, ancien cadre dans des multinationales, connaît bien ce milieu stressant, déshumanisé et hyper compétitif. Aujourd’hui chef d’entreprise et sophrologue caycédien, il se rend régulièrement dans des petites sociétés et grandes entreprises pour y animer des groupes et ateliers de sophrologie dans lesquels il pointe l’importance de la sophrologie dans la gestion du stress, de l’immense pression qui règne dans ce milieu et dans l’amélioration de la communication. Sofrocay ®, Académie Internationale de Sophrologie Caycédienne, a d’ailleurs récemment été contactée par le service de santé de Gas Natural (leader sur le marché du gaz naturel en Espagne entre autres) dans le cadre du plan national de prévention des risques au travail en Espagne. Selon Gilles Dallest,  » ils ont bien compris qu’il était dans leur intérêt de ne pas se limiter aux risques physiques en fournissant uniquement les équipements de protection de base comme le casque ou les chaussures de sécurité. Car le bien-être au travail passe aussi par la prévention dans le domaine psycho-social« . Pour Alain, qui connaît des journées professionnelles à rallonge et des semaines physiquement et moralement très intenses, apprendre à récupérer en un temps limité est devenu une question de survie :  » Après le déjeuner, je m’isole une vingtaine de minutes pour me détendre et respirer. Je ne fais pas vraiment la sieste mais avec ce temps de relaxation, je me sens profondément reposé « . Une idée qui devrait intéresser les comités d’entreprise.

    Anne-Flore Gaspar-Lolliot

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